Une demeure remarquable 


Les scribes écrivaient en latin « cauda rasa » (queue coupée),  pour souligner sa situation géographique en fin de coteau, orienté Est-Ouest, sur un promontoire rocheux.

  

Une petite forteresse en bois est mentionnée dès le XIe siècle. 

 

Une anecdote célèbre est relatée dans les chroniques de Jean de Froissart se rapportant à la légende « du diable d'Orton », fantôme de son état, ayant hanté le château de Coarraze à partir de 1320. 

 

Il fut rasé en 1510 pour cause de félonie d'un baron de Coarraze, dont il ne reste aujourd'hui qu'une tour pentagonale.

 

A la Renaissance, le château fut reconstruit dans un style Italien, par la famille d'Albret-Miossens, cousins du futur Henry IV (il en reste les cuisines et le portail d'entrée). Ce dernier, né à Pau le 13 décembre 1553, fut confié aux bons soins de sa tante qui vivait à Coarraze. Ainsi, il fut élevé à la dure  « tête et pieds nus » au milieu des petits villageois entre 1554 et novembre 1557.

 

Cette nouvelle demeure brûla accidentellement, à nouveau en 1684, avant de la rebâtir dans un style classique florentin. 

 

Classé Monument Historique, le site s'étend sur 35 hectares autour du château comprenant plusieurs arbres centenaires, mais aussi un certain nombre de curiosités à découvrir lors de la visite.

 

Le domaine du château de Coarraze est constitué :

 

-        du château et de ses terrasses 

-        de la tour 

-        des communs 

-        des enceintes extérieures

-        des murs de soutènement des jardins en terrasse 

-        des escaliers extérieurs 

-        des écuries dites de « Gaston Phébus » 

-        de l’orangerie 

 -        du potager 

-        du verger 

-        du bois d’agrément

 -        du canal

-        des anciennes usines

-        des fours à chaux 

-        de la glacière